NEW YORK, NY, U.S.A. (ONU) -- L'ONU et ses partenaires en Haïti ont fait part de leur vive inquiétude face aux retards constatés dans la mise en œuvre du retour à l'ordre constitutionnel dans les délais impartis, s'agissant notamment de la conclusion du processus électoral entamé en 2015.
Dans un communiqué de presse conjoint, publié mercredi, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU, Sandra Honoré, et les membres de la communauté internationale en Haïti, représentés au sein du 'Core Group' (les Ambassadeurs du Brésil, du Canada, de la France, de l'Espagne, des Etats-Unis, de l'Union européenne, et le Représentant spécial de l'Organisation des Etats américains) se sont déclarés fortement inquiets par les « retards observés dans la mise en œuvre de l'Accord du 5 février, qui établit une feuille de route visant au retour à l'ordre constitutionnel dans les délais impartis ».
L'accord conclu par les acteurs politiques haïtiens, le 5 février dernier, prévoyait notamment que le deuxième tour de l'élection présidentielle, des élections législatives partielles et des élections locales, entamées en 2015, aurait lieu le 24 avril prochain.
L'ONU et ses partenaires en Haïti ont exhorté le Parlement à « jouer pleinement son rôle dans la mise en œuvre de l'Accord du 5 février en procédant, sans délai, à un vote sur l'Enoncé de politique générale du Premier ministre, afin de faciliter la conclusion du processus électoral ».
Tout en insistant sur l'importance fondamentale de rétablir rapidement l'ordre constitutionnel par la conclusion du processus électoral entamé en 2015, conformément à l'Accord du 5 février, l'ONU et ses partenaires en Haïti ont appelé tous les acteurs à ne ménager aucun effort pour assurer sa mise en œuvre « dans l'intérêt du peuple haïtien et de son droit de choisir ses dirigeants et ses représentants par des élections ».